Dans l’univers du scooter, le label GT tient le haut du pavé. Il associe motorisation performante, partie-cycle d’excellente facture, finition haut de gamme et équipement premium. Zoom sur les caractéristiques de ce sous-segment.
Les scooters Grand Tourisme
Le trait distinctif principal du scooter est évidemment sa transmission automatique (plus précisément par variateur) : nul besoin de monter et descendre les rapports, il suffit de doser l’accélération et le freinage grâce aux levier et manettes au guidon.
Mais au sein du segment des scooters, la profusion des déclinaisons de motorisation a fait naître trois grandes catégories très différentes les unes des autres.
D’abord celui des scooters urbains de petite cylindrée : de cylindrée réduite (50 à 125 cc), avec des roues de 14 pouces ou moins, pour un usage essentiellement urbain.
Ensuite celui des modèles de sport touring : motorisation sportive (400 cc et plus), au design sportif, pour un usage autant sur voies rapides que sur les boulevards,
Enfin celui des GT : motorisation sportive, associée aux meilleures options d’équipement (poignées chauffantes, bulles réglables, suspensions réglables en précharge/détente, éclairage LED, connectivité, rangements accrus …).
Des motorisations diverses
Le label GT inclut par conséquent des scooters de moyennes et de grosses cylindrées, car l’élément distinctif des GT réside dans leur partie-cycle et leur équipement. Raison pour laquelle vous verrez des scooters 125 cc estampillés GT, de même que des maxi-scooters de 650 cc dits GT.
Le scooter GT reprend des éléments de la moto purement sportive. Notamment en ce qui concerne la partie-cycle et les suspensions. Le châssis est souvent tubulaire, en aluminium et le positionnement du moteur est étudié pour offrir des aptitudes dynamiques sur les routes sinueuses. La transmission, par courroie, peut se faire par chaîne sur certains modèles.
L’amortissement emprunte également le duo bras oscillant-amortisseur central de la moto.
De fait, le scooter GT haut de gamme a un attrait pour les cadres qui recherchent un moyen de locomotion alliant sportivité, élégance et versatilité. Mais cela a un coût : un GT 125 cc s’acquiert à partir de 5 000 €, et pour une motorisation supérieure, le seuil des 10 000 € est vite franchi.
Le succès commercial des scooters GT 125 cc
Evidemment, tout le monde n’est pas prêt à investir des budgets aussi importants. Les GT 125 cc sont apparus comme un bon compromis.
Les titulaires d’un permis B (plus une formation spécifique) peuvent conduire de tels modèles, contrairement aux maxi-scooters GT qui ne sont accessibles qu’aux titulaires de permis A.
Les constructeurs japonais dominent ce sous-segment, ayant réussi à adapter leurs best-sellers aux motorisations supérieures (500 cc et plus) suivant les exigences de la cible. Néanmoins, des efforts sur la partie-cycle et les innovations en matière d’injection permettent aux GT 125 cc d’afficher des performances honorables. En revanche, les constructeurs n’ont pas lésiné sur le niveau d’équipement propre au label GT, en conservant les capacités d’emport sous la selle et dans les vide-poches.